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Sur la Rue Prundului, qui descend du quartier „Şchei” vers la “Cité", il y a maison où est né le poète Şt. O. Iosif (1875-1913), au no. 4 et le lycée “Andrei Mureşianu".
Le Collège National „Andrei Şaguna”, le premier gymnase roumain de Brasov a été construit entre 1851 et 1856, selon les plans de l’architecte Ştefan Emilian ; la pierre angulaire a été posée en présence du Métropolite de l'Evêché Orthodoxe de la Transylvanie, Andrei Şaguna (1809-1873). La construction est représentative pour une architecture néoclassique sur le territoire de l’actuelle Roumanie, le lycée s’étant remarqué le long de son histoire comme une prestigieuse institution d’enseignement, de nom de laquelle sont liés les noms de certaines personnalités remarquables de l'intellectualité roumaine, parmi lesquelles on rappelle seulement Titu Maiorescu, Octavian Goga ou Lucian Blaga. Dans la salle festive du gymnase, avec son plafond décoré par Iosif Clement avec des peintures allégoriques, en 1862, a été présenté l’opérette „Crai Nou” du compositeur Ciprian Porumbescu, professeur de musique du gymnase en 1881-1883.
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La Maison “Ştefan Baciu”, située sur la Rue Dr. Gheorghe Baiulescu est le premier musée dédié à un roumain de la diaspore, aménagé dans le bâtiment construit selon les plans de l'architecte de Brasov Kálmán Halász (1930-1931). Ştefan Baciu (1918-1993) est l’auteur de plus de 100 tome de poésie, mémoires, essais, traductions e de plus de 5000 articles et études, parus dans la presse roumaine, allemande, française, latino-américaine, nord-américaine, suisse. Ştefan Baciu a été citoyen d’honneur de la ville Rio de Janeiro, consul de Bolivie en Honolulu-Hawaii et professeur émérite de l’Université de Honolulu-Hawaii.
Dans la partie supérieure de la Rue Dr. Gheorghe Baiulescu, dans la zone appelée jadis “Pe Ciocrac”, se trouve L’Eglise Orthodoxe La Révérende Paraschiva et le cimetière Groaveri (1874-1876), ou il y a les tombes de quelques personnalités remarquables de la ville, comme seraient le poète Andrei Mureşianu (1816-1863), le compositeur Iacob Mureşianu (1812-1887), le prêtre doyen Bartolomeu Baiulescu (1831-1909), folkloriste Andrei Bârseanu (1858-1922), le philologue Sextil Puşcariu (1877-1948), l’ecrivain Virgil Oniţiu 1864-1915), l’historien Ion Colan (1902-1969).