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Le parcours continue avec la rue Constantin Brâncoveanu (1688-1714), le long de laquelle se conservent encore plusieurs maisons à habiter se trouvant dans la possession du prince de la Valachie, dont il porte le nom, et dans la propriété de ses descendants, tels que les bâtiments des numéros 10 (1690-1798), no. 12 (1793) ou le no. 32 (1690-1770).
La Place de l’Union devant l’Eglise Saint Nicholas de „Scheii Brasovului” est délimitée par des édifices à habiter, dont l’origine remonte à la période des siècles XVIIIe-XXe, avec la maison paroissiale en style néo-roumain, bâtie entre les années 1928-1929, selon les plans des architectes Victor Ştefănescu et Vasile Moga.
Au côté ouest de la place est conservée la croix-votive en pierre, protégée par la chapelle peinte dont le fondateur fut le capitaine Ilie Birt (1698-1786) dans les années 1738 et 1780, et au nord il y a le monument des héros de la Première Guerre Mondiale, inauguré en 1939 par la „Réunion des Femmes Roumaines”.
L’Eglise Saint Nicholas de “Şcheii Braşovului”, remontant selon la tradition au XIIIe siècle, a constitué à travers le temps le plus important centre pour la vie spirituelle, culturale et artistique des Roumains de Ţara Bârsei. Les fouilles archéologiques et les témoignages documentaires montrent que l’actuel ensemble a été construit sur l’emplacement de quelques constructions en bois (1399) et en pierre (1440), fruit des donations des voïvodes de la Moldavie et de la Valachie, dont le premier fut Neagoe Basarab (1512-1521).
L’image d’aujourd’hui de l’église représente le résultat des vastes travaux entrepris dans le XVIIIe siècle par l'initiative de l'archiprêtre chroniqueur Radu Tempea II quand ont été construits la nef étendue de plan tri-conique (1740) et les deux oratoires latéraux – l'Annonciation sur le coté nord (1733-1734) et l’Ascension du Seigneur sur le côté sud (1750-1752). L’ensemble a été décoré avec des peintures murales par Grigore Ranite de Craiova (1738-1740) et par Ioan, Iancu, Constandin er Irimia (1752), les peintres utilisant des modèles élaborés par l'Ecole de Hurezu, le principale centre de l'art post Brancoveanu. . En 1751 a été construite la tour à l'horloge, adossée à la partie ouest de l'église, fruit de la donation de la tzarine Elisabeta Petrovna de Russie, d’autres interventions en étant accomplies aux dépenses des prince régnant au-delà des Carpates, Grigore Ghica et Constantin Mavrocordat.
Pendant les années 1940 et 1946, les vieilles fresques de l'intérieur de l'église ont été remplacée avec un ensemble mural signé par le peintre Costin Petrescu, tandis que l'iconostase de facture post-Brancoveanu du XVIIIe siècle a été offert en don à l'église de Predeluţ.
Près de l'église il y a la première école roumaine, dont le premier bâtiment en bois a été remplacé par une construction en pierre, surélevée dans le XVIIIe siècle, a l’ensemble appartenant aussi la Maison Barac, remontant au XVIIIe siècle et les logements des moines adossés au mur d’enceinte de la première partie du XIXe siècle, à l’intérieur de laquelle fonctionné depuis 1961 un complexe muséal.