(né 1498, Braşov – mort 1549, Braşov)
Johannes Honterus, né Austen a été le plus remarquable humaniste roumain d’origine allemande, réformateur religieux des saxons de la Transylvanie, Braşov, l’actuel Lycée „Johannes Honterus”. Il a étudié à Vienne, a enseigne à Cracovie (Pologne), a écrit des livres, a appris l’art de l’impression à Basel, où il a imprimé en 1532 la carte de Ţara Bârsei. A partir de 1533 il revient à Braşov où il fonde l'une des premières typographies de la Transylvanie et publie plusieurs ouvrages. Il s’occupe de l’éducation des jeunes, il fonde une école, une bibliothèque, développe des activités culturelles. Il fut élu curé évangélique principal de l’Eglise Noire. Personnalité marquante de son époque, il a joui dès son vivant d'un renom international. Aujourd’hui son nom est porté par la communauté évangélique de l'Eglise Noire (Honterusgemeinde), la cour où se trouve le célèbre monument, sa statue, créée dans le XIXe siècle par le sculpteur allemand Haro Magnussen et le lycée.
(né à Târgovişte, m. 1583, Braşov)
On ne connaît pas l’an où Coresi est né à Târgovişte... L’auteur des premières livres en langue roumaine s’est établi dans le quartier Şcheii Braşovului dans la deuxième moitié du XVIe siècle et a eu une brillante activité comme diacre, traducteur et maître typographe. La machine à imprimer de Coresi fonctionne encore aujourd’hui dans la salle qui porte son nom, à l'intérieur du Musée de la Première Ecole Roumaine. A l’aide de la machine typographique il a imprimé des dizaines de livres, en centaines d’exemplaires, essentielles pour la formation de la langue roumaine littéraire. Quelques unes de celles-ci sont exposées dans le Musée de Schei. Dans les préfaces qu’il a rédigées, Coresi a milité pour l’introduction de la langue roumaine dans l’Eglise. A Braşov, une rue du Centre Historique, mai aussi le nouveau quartier qui sera construit sur l'emplacement de l’ancienne usine de tracteurs portent aujourd’hui son nom.
(n. 1807, Braşov - m. 1887, Bucarest)
Constantin Lecca a été pas seulement un remarquable portraitiste, auteur de nombreuses compositions historiques et peintures ecclésiastiques, mais aussi un militant pour la Révolution de 1848, l'Union des Principautés et l’Indépendance de la Roumanie. Il a étudié à Budapest. Son peinture rappelle l’académisme mais aussi le Biedermeier, et le romantisme. Il a été le premier professeur du peintre Theodor Aman. Il a fondé la première typographie de Craiova et la première revue culturelle d’Olténie.
(n. 1812, Jucu de Jos, le comté Cluj - m. 1893, Sibiu)
George Bariţ, écrit aussi Gheorghe Bariţiu, éminent historien et publiciste – il est le fondateur de la presse roumaine de la Transylvanie. Diplômé de la Faculté de Théologie, il renonce au sacerdoce en faveur de la carrière didactique. Il eut sa première chaire à Braşov; c'est à lui que l'on doit la constitution de l'enseignement commercial roumain à Brasov et celle de l'Ecole Nationale Commerciale. Il est le fondateur du premier journal roumain de la Transylvanie, „La Gazette de Transylvanie”. Le premier numéro est paru en 12 mars 1838. Au nom de George Bariţ, important révolutionnaire de 1848, est lié aussi la constitution de l’Association Transylvaine pour la Littératures Roumaine et la Culture du Peuple Roumain (ASTRA). Il a été membre fondateur de la Société Littéraire Roumaine, le précurseur de la l'Académie Roumaine. En 1893 il est devenu le président de l'Académie Roumaine. Il a écrit des dictionnaires, histoire et théâtre.
Quelques institutions d’enseignement de la Roumanie et, à Brasov, la Bibliothèque Départementale et une rue du Centre Historique portent son nom.
(n. 1816, Bistriţa - m. 1863, Braşov)
Andrei Mureşianu s'est remarqué en tant que poète et révolutionnaire de 1848 de la Transylvanie. Il a étudié la philosophie et la théologie à Blaj. Depuis 1838 il vient à Braşov où il travaille comme professeur et rédacteur à la Revue „Feuille pour esprit, cœur et littérature”, en collaborant avec d'éminents clercs, parmi lesquels son cousin Iacob Mureşianu et son ami George Bariţ. En mai 1848 il écrit la poésie “Un răsunet” („Un retentissement”), pour laquelle il choisit une mélodie connue dans les provinces roumaine, “Din sânul maicii mele” („Du sein de ma mère”) composition attribuée à George Ucenescu. C’est comme qu’est né “Deşteaptă-te Române”, („Réveille-toi, Roumain”), l'hymne de la Révolution de 1848, „La Marseillaise des Roumains” - comme appelait l'historien Nicolae Balcescu cette chanson, devenue depuis 1989 l’Hymne de la Roumanie. Andrei Mureşianu, appelé par le poète national Mihai Eminescu “Prêtre de notre réveil, prophète des signes du temps!” – est de nos jours le patron spirituel de plusieurs lycées et écoles de la Roumanie. Dans sa mémoire, à Braşov il y a une statue près du Théâtre Dramatique.
(n. 1827, Braşov - m. 1892, Braşov)
Mişu Popp a été un célèbre peintre roumain, représentant de l'académisme roumain. Fils d’un peintre d'églises, il a été un remarquable portraitiste et peintre ecclésiastique. Il a étudié à Vienne. A Braşov il a peint l'Eglise sur la rue pe Tocile; il est l’auteur des peintures de Araci, Râşnov, Satulung. Pendant quelques temps il a peint des églises dans la Valachie, à côté de Constantin Lecca. En 1865 il revient à Braşov. Parmi les plus connus ouvrages de l’artiste il y a les portraits des personnalités historiques, politiques et culturels Mihai Viteazu, Alexandru Ioan Cuza, Mihail Kogalniceanu, Andrei Mureşianu.
(n. 1837, Braşov - m. 1878)
Ioan Meşotă a été „l’un des plus distingues professeurs de Braşov – selon la description faite dans une Encyclopédie Roumaine. Il a étudié aux Universités de Vienne et Bohn, où il a obtenu son doctorat en philosophie. Depuis 1861 il a été professeur au Gymnase Supérieur Roumain de Braşov. Auteur de manuels et promoteur de la culture roumaine, Dr. Ioan Meşotă a été directeur des Ecoles Centrales Roumaines et membre correspondant de l'Académie Roumaine.
De nos jours, un collège national de Brasov porte son nom.
(n. 1839, Braşov – m. 1916, Vienne)
Nicolae Teclu a été un célèbre chimiste roumain, l'inventeur du brûleur de laboratoire qui porte son nom, l'Ampoule ”Teclu”. Il a étudié l’ingénierie, l’architecture, la chimie. Il a été professeur de chimie générale et chimie analytique à Vienne et a contribué au développement de la chimie mondiale. Il a été membre de l’Académie Roumaine. Il a inventé des appareils de laboratoire pour la détection du méthane et pour la préparation de l'ozone. Nicolae Teclu est parmi les premiers chimistes roumains reconnus au niveau international. A présent, diverses institutions d’enseignement au profil de chimie de Roumanie porte son nom. Une rue de Braşov s’appelle ”Nicolae Teclu”.
(n. 1847, Braşov – m. 1925, Cluj)
Gheorghe (George) Dima a été une personnalité de la musique roumaine, reconnue aussi à l’étranger. Compositeur, chef d’orchestre, soliste d'opéra, pianiste et professeur, Dima a étudié la musique a Braşov, Karlsruhe, Vienne, Graz, Leipzig. Il a été soliste d’opéra à Klagenfurt et Zürich, professeur de musique et chef de chœur à Braşov et Sibiu. Il a été directeur de l’Ecole de Gymnastique et Chanson de Braşov et le premier directeur du Conservatoire de Cluj. Il a recueilli et a adapté du folklore, a soutenu des conférences, a concerté comme soliste d'opéra et pianiste accompagnateur. Il a écrit des articles et chroniques musicales. Il a traduit en roumain et en allemand des textes de lieds, de cantates, d’oratoires, librettos d'opéra.
Il a reçu le Ier prix de l’Association Mozart Stiftung de Salzburg (1880).
Aujourd’hui, l’Académie de Musique de Cluj porte son nom. La Philharmonique de Braşov a eu le nom ”Gheorghe Dima”, depuis 1946 et jusqu'à la fin du siècle passé, ”Gheorghe Dima”. Une rue de sa ville natale porte son nom.
(n. 1875, Braşov - m. 1913, Bucarest)
Ştefan Octavian Iosif a été poète et traducteur, membre fondateur de la Société des Ecrivains Roumains. Il a étudie à Braşov, Sibiu et Paris. Il a 26 ans quand il voit publiés ses premiers volumes de vers (Patriarcales, Romances de Heine). Il continue à publier des poésies, des traductions de l’œuvre des poètes allemands et théâtre. Avec son ami, le jeune écrivain Dimitrie Anghel, publie sous le pseudonyme A. Mirea des ouvrages originaux et des traductions du français.
Dans sa mémoire, une rue du centre de Brasov porte son nom. Un buste représentant le poète est placés dans le Parc Central de la ville et une plaque mémorielle avec l'effigie du poète rappelle la maison dans laquelle il a habité, sur la Rue Prundului.
(n. 1877, Braşov - m. 1948, Bran)
Sextil Puşcariu a été philologue et l’un des plus grands linguistes de la Roumanie, historien littéraire, pédagogue, chroniqueur musical et théâtral, directeur d'institutions culturelles, publiciste et académicien roumain.
Sextil Puşcariu a étudié à Braşov, au Gymnase Roumain (l’actuel Collège National „Andrei Şaguna”), en Allemagne à Leipzig, en France, à Paris, en Autriche, à Vienne. Il a obtenu le titre de docteur en philosophie de l'Université de Leipzig, la maîtrise pour enseigner la philologie roumaine à l'Université de Vienne. Il a été professeur depuis 1906, le titulaire de la chaire de langue et littérature roumaine et le doyen de la Faculté de Philosophie de Cernăuţi. Il fonde et dirige le journal Glasul Bucovinei (La Voix de la Bucovine) (1918), milite pour l’union de la Bucovine avec la Roumanie. En 1919 il refuse le poste de ministre de la Bucovine à Bucarest. Il est nommé commissaire général du Conseil Directeur concernant l'organisation de l'Université de la Dacie Supérieure de Cluj après l'Union de la Transylvanie avec la Roumanie. Il a été le premier recteur roumain de l’Université de Cluj, il a fondé le Musée de la Langue Roumaine. Il a été membre de la délégation de la Roumanie à la Ligue des Nations de Genève, il a été le représentant de la Roumanie de l'Institut International de Coopération Intellectuel auprès de la Société des Nations, membre dans le Comité International de Linguistique, a dirigé la Revue „Cultura” de Cluj, il a été directeur de l'Institut roumain de Berlin, recteur de l'Université Transylvaine de Sibiu. Sextil Puşcariu est l’auteur de plus de 400 ouvrages d'une grande valeur scientifique, il a initié et coordonné le Dictionnaire de la langue roumaine et l'Atlas linguistique roumain. Parmi ses ouvrages il y a aussi „Braşovul de altădată” („Le Brasov d'autrefois”), une description extrêmement documentée et intéressante de la ville.
En sa mémoire, quelques institutions d'enseignement de la Roumanie porte son nom. Dans la localité Bran on lui a dédié un buste de bronze.
(n. 1884, Braşov – m. 1960, Braşov)
Hans Mattis-Teutsch, natif de Brasov d’origine magyare et allemande, a été peintre, sculpteur et graphiste. Il a étudié à l'Académie d'Arts Décoratifs de Budapest et à l'Académie Royale de München. Dans ses ouvrages se retrouvent les influences des styles art nouveau, post-impressionisme, expressionisme abstrait, figuratif stylisé et constructivisme. Il a été professeur au Lycée Industriel de Braşov. En 1918 il a adhéré au group "Abstrakte Gruppe der Sturm" et a eu des expositions à Berlin. Ses ouvrages on été admirés et ont joui d’une bonne réception de la part des critiques d’art juste depuis sa première exposition personnelle, de 1920, de Bucarest. Il a été représentant actif de l’avant-garde en Roumanie, après quoi il s’est orienté vers l’art figuratif. Hans Mattis-Teutsch a publié aussi l’ouvrage „L’Idéologie de l’art – stabilité et action dans la création artistique” - expression de sa phase artistique réaliste-socialiste.
Entre 1944 – 1945 il a fondé la le group des artistes de Brasov, qui est devenu filiale de l’Union des Artistes, qu'il a présidée en plusieurs reprises.
Depuis 2006, le Lycée d'Arts de Braşov porte son nom.
(n. 1887, Braşov - m. 1967, Budapest)
Áprily Lajos a été un important poète magyar, avec une remarquable activité didactique.
Le Collège National de langue magyare de Braşov, le successeur du Gymnase Romano-catholique, fondé en 1837 - porte son nom.
(n. 1899, Braşov – m. 1984, Èze, Alpes Maritimes)
Brassaï, (le pseudonyme Gyula Halász jr., habitant de Braşov, en traduction magyare) a été un célèbre artiste photographe, peintre, sculpteur, cinéaste et publiciste français d’origine magyare, né à Braşov. Son ami, l'écrivain Henry Miller, l’a surnommé „les yeux de Paris”.
Brassai est arrivé pour la première fois à Paris quand il avait 3 ans et son père enseignait à Sorbonne. Apres avoir finalisé les études au Lycée Réel de Brasov il a étudié à l'Académie d'Arts de Budapest. Apres la Première Guerre Mondiale il s’est enrôlé dans l’armée rouge magyare et depuis 1920 il a repris les études à l'Académie de Beaux-arts de Berlin-Charlottenburg. En 1924 il s'est définitivement établi à Paris. Le poète français Jacques Prévert et l’écrivain américain Henry sont devenus uns de ses plus proches amis. Depuis 1929 Gyula Halász a commencé à photographier Paris dans ses hypostases les plus intéressantes. Son premier album, „Paris de nuit”, a été son premier grand succès. Il a dédié quelques unes de ses photographies aux célébrités de l’époque (Salvador Dali, Pablo Picasso, Henri Matisse, Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir...).
Il a écrit 17 livres, de nombreux articles et un roman. Brassai a reçu de nombreux et importants titres et prix internationaux.
Personnalité multiculturelle du XXe siècle - Gyula Halász – Brassai a reçu le titre de Citoyen d’Honneur du Municipe de Brasov, accordé post - mortem
en 2009, pour sa brillante contribution au patrimoine culturel de la communauté
de Brasov et internationale.
(n. 24 février 1938, Braşov)
Alexandru Surdu est un philosophe roumain, professeur de philosophie et membre de l’Académie Roumaine, président de la Section de Philosophie, Théologie, Psychologie et Pédagogie de l’Académie Roumaine, directeur de l'Institut de Philosophie et Psychologie „Constantin Rădulescu-Motru” de l’Académie Roumaine.
Alexandru Surdu a été élève du Lycée „Andrei Şaguna” de Braşov, diplômé de la Faculté de Philosophie de l’Université de Bucarest (1958-1963). Sa thèse de licence, qui a reçu la note maximale, a été décisive pour sa répartition à l'Institut de Philosophie de l'Académie Roumaine. Depuis 1964 il a été chercheur au Centre de Logique de l’Académie Roumaine.
Il a collaboré avec de célèbres philosophes roumains et étrangers, a publié des centaines d’ouvrages, a participé aux plus importantes réunions de spécialité, il est lauréat de prestigieux prix, à partir de 1975, quand il reçoit un prix de l'Académie.
Après1990 Alexandru Surdu a occupé le poste de rédacteur en chef de la „Revue de philosophie” et de la „Revue roumaine de philosophie”, depuis 1992 il devient le président du Département Central-Braşov de l’Association Transylvaine pour la Littérature Roumaine et Culture de Peuple Roumain Astra et directeur de la revue „Astra” de Braşov, il est reçu comme membre de l’Union des Ecrivains de Roumanie, la filiale Braşov.
En 1996 il a reçu le Prix de l'Union des Ecrivains pour critique, histoire littéraire et essai „Octav Şuluţiu”. En 2004 on lui a décerné l’Ordre National Le Service Religieux en grade de chevalier. En 2009 on lui a accordé le titre de Citoyen d’Honneur du Municipe de Braşov pour sa contribution à l’histoire de la logique, la logique traditionnelle et symbolique, les fondements des sciences,
la philosophie de l'art et l'histoire de la philosophie.
(n. 1939, Braşov)
Gernot Nussbächer est un prestigieux historien, archiviste, écrivain de langue allemande. Il a enseigné l’histoire à l’Université de Cluj. Il a travaillé aux Archives de l'Etat de Brasov, à la Bibliothèque Départementale et aux Archives de l'Eglise Noire. Gernot Nussbächer est considéré l’un des plus compétents spécialistes dans le domaine de l'archivistique.
Il a publié de dizaines de livres et brochures, des centaines d’articles scientifiques, des ouvrages sur Brasov et sur autres localités de la Transylvanie.
En 2009, l’historien Gernot Nussbächer a reçu la Médaille „Honterus”.
(n. 1939, Braşov)
Ion Ţiriac est un ancien joueur professionnel de tennis roumain, ancien hockeyeur, et de nos jours un influent businessman en Allemagne et en Roumanie.
Il a été membre de l’équipe de hockey sur glace de la Roumanie, avec laquelle il a participé aux Jeux Olympiques d'Hiver de Innsbruck et aux Championnats Mondiaux.
En 1970, il a gagné en équipe avec Ilie Năstase le Tournoi de Tennis de Roland Garros. A côté de Ilie Nastase, Guillermo Villas et Adriano Panatta il a gagné aussi d'autres nombreux tournois internationaux de tennis, y compris le Championnat Mondial de Tennis, Sao Paolo (1974). Ţiriac a été membre de l’équipe de la Roumanie dans la Coupe Davis entre 1959 et 1978. Il a été pour 9 ans le manager de Boris Becker, tennisman de classe mondiale. Pendant la période 1998 - 2004, il a été président du Comité Olympique Roumain.
Ion Ţiriac est parmi les plus riches roumains, le propriétaire de quelques compagnies du domaine bancaire, auto et celui des transports. Il est le premier roumain inclus dans la Liste „Forbes” des milliardaires du monde.
En 1997 il reçoit le titre de Citoyen d'Honneur du Municipe de Braşov, en signe de reconnaissance et appréciation de son activité pour le soutien de la communauté dans le domaine économique, financier, affaires et charitable.
(n. 1940, Braşov)
Hans Eckart Schlandt, musicien et professeur saxon – est parmi les plus connus et appréciés organistes de Roumanie, depuis 1956 le coordonateur des concerts d'orgue de l'Eglise Noire de Braşov.
Il a reçu les premières leçons de piano de son père, Walter Schlandt, pianiste concertiste, professeur de musique et chef de chœur. Il a commence à étudier l’orgue, depuis l’âge de 14 ans, avec le professeur Victor Bickerich, et depuis 1957 à la classe d'orgue du Conservatoire „Ciprian Porumbescu” de Bucarest. A partir de 1962 il a été professeur de musique à Braşov et depuis 1965 il a obtenu le poste d’organiste et de chef de chœur de l’Eglise Noire. En plein régime totalitaire, quand la musique religieuse n’était pas agréée, il a réussi à assurer la continuité des concerts de musique sacrée dans l’Eglise Noire, fréquentés par un nombreux public désireux de retrouver sa liberté spirituelle.
Hans Eckart Schlandt a fondé en 1993 le Chœur de Jeunesse „Bach”, qu'il a dirigé jusqu'en 2004, quand la direction a été assumée par son fils, Steffen Markus Schlandt.
Il a soutenu de nombreux concerts d'orgue en Roumanie et à l'étranger, il a eu une activité didactique particulière; des concerts d'orgue en son interprétation ont été enregistrés sur quelques albums musicaux.
Il a reçu aussi de prix importants : Le Prix „Johann-Wenzel-Stamitz” (Mannheim, 2000),
Le Prix de l’Union des Critiques Musicaux de Roumanie, le Prix „Apollonia Hirscher” (Braşov, 2002), La Medaille „Honterus”. A partir de septembre 2011 il est Citoyen d’Honneur du Municipe de Braşov.
(Braşov, 1942 – Braşov, 1989)
Liviu Cornel Babeş a été électricien, talentueux artiste amateur de Brasov, devenu héros le 2 mars 1989, quand il s'est incendié soi-même sur la Piste de Ski Bradu de la station Poiana Brasov en signe de proteste contre le régime totalitaire de Roumanie. Par son geste extrême il a voulu attirer l’attention du monde entier sur la dictature communiste de la Roumanie.
En 1996 on lui a décerné le titre de Citoyen d'Honneur du Municipe Brasov, en signe de reconnaissance pour le sacrifice fait pour la cause de la liberté en conditions d'oppression.
En 1997, Liviu Cornel Babeş a été déclaré héros-martyr par lois ; en sa mémoire une plaque de borne sur socle a été inaugurée dans la cour de l'Eglise de Poiana Braşov.
(n. 1946, Braşov)
Horia Andreescu est un prestigieux chef d’orchestre roumain. Il a étudié au Conservatoire de Bucarest, à l’Académie de Musique de Vienne, à Trier et à München (avec le chef d’orchestre Sergiu Celibidache). Il a été le chef d'orchestre de la Philharmonique de Ploiesti, chef d'orchestre principal de la Philharmonique "George Enescu", il a été pour beaucoup d’années le directeur des formations musicales Radio, chef d'orchestre résident à l'Orchestre Nationale Radio, professeur associé à l'Université Nationale de Musique Bucarest, il a dirigé les plus grandes orchestres du monde. Il est le fondateur de l'Orchestre de Chambre „Virtuozii”(„Les Virtuoses”) de Bucarest.
Horia Andreescu a reçu d’importants prix et titres: Le prix de la Critique à la Biennale de Musique Contemporaine à Berlin, en 1997 l'Union des Critiques Musicaux le nombre „Le Chef d'Orchestre de l'année”, a reçu le Prix du Comité National UNESCO pour le Développement Culturel (2002),
L’Ordre National "Pour le Mérite" en grade de Grande Croix (2006).
Depuis 2006 il est Citoyen d’Honneur du Municipe de Brasov pour mérites particuliers dans l'activité de promotion et développement des valeurs culturelles-artistiques.